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Togo / Fonds Mondial : Environ 86,7 milliards FCFA pour lutter contre le Sida, la Tuberculose, le Paludisme et la Covid-19

 

Le Togo bénéficie d’un nouveau financement du Fonds Mondial pour renforcer sa lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. L’enveloppe de quatre vingt-six virgule sept (86.7) milliard de francs CFA allouée au Togo, compte pour le septième cycle de financement du Fonds Mondial ; soit une augmentation de 14% par rapport à la précédente subvention. Un atelier de lancement de ces subventions a réuni tous les acteurs impliqués et partenaires, mercredi 28 février 2024 à Lomé sous la présidence du Premier Ministre togolais, Victoire Tomégah-Dogbe.

Les efforts du Togo dans sa politique de lutte contre les maladies endémiques reçoivent l’appui financier du fonds mondial depuis 2003. L’efficacité de la lutte  et la bonne gestion des fonds dans la mise œuvre des programmes nationaux vaut pour le pays, la confiance renouvelée du fonds mondial.

Les nouvelles subventions couvrant la période 2024-2026 sont évaluées au total à 132 millions d’euro soit 86.7 milliards de francs CFA. Elles  devront servir à poursuivre les actions de renforcement du système de santé avec une meilleure prise en charge des populations vulnérables.

En fonction des priorités tirées des plans stratégiques nationaux de lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme, le budget est reparti      comme suit: vingt neuf milliards trois cent quatre vingt millions six cent quatre-vingt un mille sept cent cinquante deux francs Cfa (29.380 681 752) pour le VIH Sida, pour la tuberculose environs  deux milliards cinq cent quatre vingt millions sept cent cinquante-huit mille cinq cent dix neuf francs CFA (2.580 758 519) et environ quarante deux milliards trente sept cent vingt-huit Francs CFA (42.037 128) et dix neuf virgule trente Sept millions d’Euro (19,37) soit douze virgule sept milliards de francs Cfa est alloué au mécanisme de riposte de la Covid-19 déclarée urgence sanitaire.

Dans la perspective d’atteindre les objectifs fixés dans les plans stratégiques de ces trois programmes, la bonne partie des ressources allouées seront   consacrées au secteur communautaire et au secteur laboratoire notamment l’amélioration des structures sanitaires.

« Il y’a un certains nombre d’activités importantes qu’on ne faisait pas mais qu’on veut réaliser comme la mise en place des centrales d’oxygènes pour produire et approvisionner les formations sanitaires en oxygène au besoin, et en ce sens la réhabilitation d’un certains nombres de site est prévue afin que ces sites soient aux normes pour pouvoir accueillir les équipements qui vont y être installés. Il est dit de consolider les acquis du paludisme. Cela suppose que nous avons menée des actions qui nous ont emmené à éviter la maladie, à éviter la mortalité et donc on voudrait que les ressources actuelles nous permettent de ne pas régresser mais d’évoluer en diminuant le taux de mortalité des enfants et des femmes enceintes pareil pour le VIH et la tuberculose », a renseigné Dr Kossi Dodzro, Coordonnateur de l’Unité de Gestion des Projets du Fonds Mondial de Lutte Contre le sida, la Tuberculose et le paludisme.

Ce projet vise à éliminer d’ici 2035 la tuberculose. Pour y parvenir, il est prévu de mettre 100% des personnes malades sous traitement.

Le décaissement de ce fonds est suivi d’un certains nombre d’exigences. « Il nous a été demandé de mettre en place un comité de suivi qui régulièrement doit convoquer les acteurs sur la base des chronogrammes qu’ils ont soumis et d’évaluer si l’état d’avancement des travaux est conforme. Il y’a d’autres exigences par exemple on veut donner des kits aux enfants vulnérables et orphelins, il nous est demandé qu’on puisse élaborer les critères qui permettent d’identifier les enfants éligibles à ces kits, on doit également donner la composition des kits et on doit définir les modalités d’attribution des kits », a expliqué a expliqué Dr Kossi Dodzro.

S’agissant des centrales d’oxygène qui seront construites au CHR Lomé-commune, « on doit s’assurer que c’est  bien ce qu’il fallait faire qu’on a fait et non que l’on vienne nous tromper en mettant n’importe quoi, qui, déjà après deux ou trois jours va montrer des limites« , rassure t-il.

Cet atelier de lancement des subventions du 7ème cycle de financement du fonds  mondial s’est voulu un cadre de présentation des axes stratégiques du programme et des activités à réaliser.

Dans son message de circonstance, la Cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbe a rappelé l’engagement du gouvernement à faciliter l’accès aux soins aux populations et d’éradiquer les maladies transmissibles que sont le VIH-SIDA, la tuberculose et le paludisme. Elle a donc rappelé les efforts pour une  opérationnalisation progressive et effective de l’assurance maladie universelle au cours de cette année 2024.

Il est important de consolider les acquis et relever les défis liés à la lutte contre ces maladies.

« C’est le lieu pour moi d’exprimer à tous les partenaires technologiques et financiers en particulier le Fonds Mondial, la profonde gratitude du chef de l’État pour l’accompagnement et le soutien au gouvernement dans son engagement à garantir le bien-être des populations malgré le contexte économique international de plus en plus difficile.

J’adresse mes sincères félicitations au CCM-Togo, instance de coordination nationale des projets financés par le Fonds Mondial dont les efforts ont permis à notre pays de mobiliser d’importantes ressources permettant de renforcer la lutte contre ces trois maladies et la Covid-19 » a déclaré Victoire Tomégah-Dogbe, le Premier Ministre du Togo.

Depuis 2003, le Fonds mondial a investi 391,842,613 de dollars au Togo. Cet investissement a été d’une importance capitale dans la lutte contre les trois maladies avec des résultats plus ou moins dans la réductions des taux de mortalité pour le paludisme et le dépistage massif pour le VIH/Sida.

Pour le cycle achevé (2021-2023), la subvention accordée au Togo est de 98,9 millions d’euros soit 64,9 milliards de francs Cfa.

Les financements du fonds mondial sont  basés sur les performances programmatiques et financières. Les notes varient de C (inacceptable) à A1 (dépassement des objectifs).

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